par Yohann Vincent coach triathlon, le 10 Avril 2023
You are IRONMAN, en tant que triathlète qui n’a jamais voulu écouter ces mots magiques… Pas vous ?
N’oubliez pas’’ Impossible is possible’’.
Il est vrai que ce n’est pas toujours facile de franchir le cap et de s’inscrire sur Ironman.
Mais les rêves sont faits pour être réalisés. Devenir un Ironman est un aboutissement pour les triathlètes.
Pour vous aider, ci joint 10 conseils pour concrétiser et programmer cet objectif.
10 CONSEILS
Pour son premier ironman
1- Réunion de famille !
Le premier conseil est d’en parler à son entourage. C’est un vrai projet de vie et de famille. Et c’est important que l’ensemble des proches soit 100 % d’accord. Cela va permettre de construire le projet ensemble. La vie d’un triathlète est souvent un jeu d’équilibriste, il faut savoir équilibrer les différents piliers de la vie ( vie perso, travail, et sport et passion). Quand le projet est défini, il sera beaucoup plus simple de l’organiser et de le partager. Quel bonheur de pouvoir vivre ce moment avec son entourage.
2- Bien choisir son IRONMAN.
Il est vraiment important de bien choisir son ironman. Les critères devront prendre en compte vos qualités :
- De sportif, afin de déterminer quel parcour choisir (plat, vallonné ou montagneux),
- Vos contraintes temporelles : Est ce que je peux bien m’entrainer en début de saison ou plus en fin de saison ?
- Les contraintes climatiques : Est ce que j’aime les triathlons où il fait chaud, ou les temps plus clément.
- Vos contraintes organisationnelles : le déplacement est-il facile, ou puis-je loger…
A ce moment là, il faut mettre noir sur blanc le projet et l’organiser. Étant Vichyssois, je vous encourage à venir à Vichy !
3- Établir un plan d’action.
Il faut construire l’architecture de son entraînement. Et surtout, il ne faut pas se mettre la tête dans le guidon et enchaîner les kilomètres. Vous devez faire une planification avec les moments forts de votre préparation. Mettez la sur papier ou sur ordinateur, c’est important de l’écrire
Il faut être patient et méthodique, et si besoin, se faire aider par un entraîneur. Ci joint quelques éléments clés pour réussir un bon plan : Définir des cycles, être progressif, travailler ses points faibles loin de l’objectif et ses points forts près de l’objectif….Idem en termes d’allure, travailler loin de l’objectif la vitesse et proches de l’objectif les allures cibles.
Les prochains conseils font partie des éléments clés de la réussite. Ainsi, il faut travailler sur ces éléments.
4- Gérer les allures.
Ces prochains mois, l’entraînement servira à apprendre à se connaître afin de bien définir ses allures cibles. C’est capital, mais ce n’est pas toujours évident. Nous sommes dans un sport d’endurance, il faudra être à l’aise. Travailler sur une zone et surtout pas sur une vitesse précise. Il faudra savoir l’adapter aux conditions météorologiques ( chaleur, froid, vent…) Vous pourrez vous aider avec des capteurs de puissance, la fréquence cardiaque ( dérive cardiaque)…
5- Savoir assimiler.
On parle souvent de l’entraînement et du volume d’entraînement. Il est vrai que quand on voit les kilomètres que les champions sont capables de faire, cela impressionne. Mais pas d’inquiétude, je vous rassure, vous n’ êtes pas obligé d’en faire autant. Ce qui est le plus important, c’est votre capacité d’assimilation. Déterminer les ! Si votre emploi du temps ne vous le permet pas, faites des blocs. Par exemple, un gros week end.
7- Gérer l’alimentation.
L’alimentation est un des points essentiels de la réussite. Il faut se connaître et ça ne s’improvise pas. Vous allez passer quelques heures à nager, rouler et courir, il faut alimenter la machine avant la peine sèche
Il faut choisir sa boisson, définir une stratégie nutritionnelle. Est ce que je prends des gels, des barres de céréales… N’oubliez pas trois éléments importants
S’hydrater régulièrement à petite dose ( le corps peut assimiler entre 500 ml à 800 ml par heure). Le taux de glucides à varier en fonction de la chaleur et de votre capacité à l’assimiler ( 60 g /h plus ou moins 30g ) Le taux de sodium.
8- Le mental.
Quand on effectue un ironman, le mental joue un rôle important. On passe souvent par des phases émotionnelles bien différentes. Il faut s’y préparer. Même si on a très bien travaillé, il faut s’adapter et trouver des solutions et ne pas se faire envahir par les éléments extérieurs. J’aime bien dire qu’ un ironman c’est comme dans la vie, il y a des bons moments et des coups durs, ce n’est pas grave. L’important est ce qu’on en fait. Il faut être capable de se remobiliser et de rester concentré sur son objectif… ça va être une longue journée !
9- Faire des tests.
Il sera important de tout tester avant l’ironman. Je vous conseille de faire un half ironman afin de prendre des repères. Cela permet aussi de reprendre le rythme de course. Cette course vous permettra d’ajuster certaines choses comme l’alimentation, les allures …etc
Un mois avant vous devez savoir tout ce que vous allez prendre le jour J. Ne testez rien au dernier moment !
L’objectif sera, au cours de toute la préparation, de faire des tests afin d’être sûr.
Je conseille à mes athlètes de faire leur sac, ou la check-liste un mois avant. Ainsi, vous aurez l’esprit libre.
10 – Le repérage.
Le repérage est vraiment important. Si vous avez l’occasion de pouvoir en faire un, n’hésitez pas. Il vous permettra d’avoir un réel atout dans votre préparation. Vous pourrez juger de l’environnement, tester votre hébergement, le déplacement, analyser le parcours et prendre des repères. Je vous conseille de rester bien concentré quand vous faites les boucles, vous pouvez noter des informations. N’hésitez pas à faire un tour souple afin de prendre des éléments et un autre en allure spé.
Une petite astuce, si vous ne pouvez pas en faire un maintenant, des applications permettent de le faire d’une façon virtuelle, même si ce n’est pas optimal, cela permet d’avoir de bonnes informations.